Comoy's of London

par boufardo Lun 9 Mar 2020 - 20:07

C'est à Saint-Claude que François Camois possédait un petit atelier dans lequel il travaillait avec ses frères.
C'était une petite production familiale, sur laquelle travaillait en général toute la «population» masculine de la famille Camus - frères, enfants, neveux.
Parmi les autres produits en bois fabriqués dans cet atelier figuraient des pipes à fumer..
Pour la plupart, ils étaient fabriqués à partir de buis, qui poussaient abondamment dans ces parties.
Mais le buis n'était pas le seul matériau à partir duquel les frères Camus ont fabriqué leurs pipes - ils ont expérimenté différents types de bois, jusqu'à ce que, finalement, le frère de Farnsua - Claude Camois et son fils Louis découvrent les merveilleuses propriétés de la bruyère, comme matériau pour fabriquer des pipes à fumer.
Cela s'est produit en 1825, et depuis 1848, l'atelier de François Camois n'a sorti des pipes que de la bruyère.
C'est ainsi qu'a commencé l'ère des pipes en bruyère et l'histoire de la marque Comoy.

Cependant, nous connaissons tous la marque de pipe à fumer de Comoy en anglais, et nous parlons de la France.
Y a-t-il un hic ici? Pas du tout. En 1850, un fils est né de François Camois, dont le nom est inscrit dans le livre paroissial de la paroisse de Saint-Claude, sous le nom de Henri Comoy.
Dès son jeune âge, il a passé beaucoup de temps dans l'atelier de son père et est devenu assez tôt un membre à part entière de la famille «artel». Peu avant son trentième anniversaire, poussé par son ambition et accumulant une vaste expérience au fil des années, Henri récupère un petit sac à outils et part à la conquête du Royaume-Uni.
En 1879, dans la banlieue de Londres (dans la zone Seven Dials), a organisé un petit atelier, qui est devenu plus tard une usine.

Au début, ses frères aidaient Henri et, en 1891, ses neveux, Louis et Charles Chapuis, rejoignirent l'atelier.
Les affaires ont continué de croître, l'atelier récemment ouvert à Seven Sisters est également devenu exigu et, en 1895, une nouvelle usine a ouvert à Newcastle Place, Clerkenwell, où la production a déménagé.
Mais les marchés ouverts en Amérique en 1895 rendront cette usine assez rapide aussi.
En 1913, une autre usine a été ouverte sur l'avenue Rosebury (72 avenue Rosebury).
En 1914, le partenariat d'Henri Camois et de ses neveux, Louis et Charles, devient H. Comoy & Co. Ltd », et l'entreprise a été officiellement rejointe par les fils de Henri-Adrien et Paul, déjà nés en Angleterre.

En 1921, la Coma House a été ouverte en Amérique du Nord, avec Sam Zinberg comme directeur, dont les responsabilités comprenaient l'augmentation de l'influence de H. Comoy & Co. Ltd »sur le marché américain des tuyaux.
Peu de temps après cet événement, Henri Camois était parti.
Il mourut en 1924 à l'âge de 74 ans, et la direction de l'entreprise passa aux mains de ses neveux Louis et Charles.

En 1929, les propriétaires de l'entreprise ont été contraints d'accepter l'offre de Cadogan Investments Ltd., qui avait déjà gagné la gloire de l'Absorbeur, de la rejoindre. Cadogan Investments Ltd. déjà «incorporé» la société Civic, Oppenheimer Pipes et plusieurs autres sociétés.
La fusion était initialement prévue dans le but d'augmenter le poids des associés en augmentant les efforts conjoints.
Et au début, ce schéma a fonctionné. Ainsi, en 1937, une nouvelle usine de canalisation moderne a été construite à Pentonville Road, qui a fourni plusieurs centaines d'emplois.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale a laissé sa marque dans l'entreprise familiale de Camus.
Luyu Napuyi Sr.a rejoint l'entreprise en 1938, et Pierre Camua seulement en 1947, après la fin de la guerre et son service au sein du Royal Armoured Corps. Pendant la guerre, toutes les usines de Grande-Bretagne ont été cédées à la production militaire et pendant cette période, la production de tuyaux a pratiquement cessé.
Il ne restait plus qu'un petit atelier, produisant toujours un petit nombre de tubes avec la stigmatisation de Comoy.
Dans l'après-guerre, la Grande-Bretagne a été pratiquement reconstruite et cette fois n'était pas la plus appropriée pour fumer des pipes.
La situation n'a commencé à changer qu'à la fin des années 40 et ce n'est qu'au début des années 50 qu'une usine a été construite à Aldershot, lorsque la demande de tuyaux a commencé à croître lentement.

Au début des années 60, sous l'aile de Cadogan Investments Ltd. des industries telles que Civic, Comoy's et Marechal Ruchon & Co Ltd. ont fusionné et la gestion de toutes les entreprises est devenue centralisée.
Néanmoins, chacune des sociétés incluses avait son propre service commercial, et un pourcentage assez important de décisions étaient prises «localement».
À cette époque, les entreprises ont travaillé pendant un certain temps presque indépendamment les unes des autres. Ceci est également confirmé par le slogan imprimé dans le catalogue du combiné Comoy de 1965 et déclarant: «Nous sommes la quatrième génération de la famille Camus, avec les représentants de la cinquième génération, Pierre Camus et Louis Chapuis, nous continuons à suivre les traditions établies par nos ancêtres,

Tout comme à Londres, l’usine jurassienne devient le fruit d’une collaboration entre la famille Comoy et les cousins Chapuis, qui est formalisée après la première guerre mondiale.

En 1929, ils créent la marque Chacom (contraction de Chapuis-Comoy).
En 1932, en raison d’une grave crise économique à Saint-Claude, l’usine fusionne avec l’entreprise La Bruyère dont elle prend le nom.
Mais l’appellation Chapuis-Comoy fait son retour en 1957 et les pipes Chacom connaissent alors un grand succès.

En 1971, l’usine anglaise Comoy et l’usine française Chacom deviennent totalement indépendantes l’une de l’autre.
Yves Grenard, petit-cousin de Pierre Comoy, prend la direction de Chacom, qui est un temps détenue par la holding Cuty-Fort.

En 2007, le fils d’Yves, Antoine Grenard reprend les rênes de la maison.
En 2016, Chacom quitte la vieille usine du centre de Saint-Claude pour s’installer à l’extérieur de la ville, dans des locaux modernes à Villard-Saint-Sauveur, sur la route de Genève.

LIEN: http://www.pipegazette.com/2019/02/les-pipes-comoys-une-histoire-franco.html
LIEN: http://smokersmag.com/columns/pipes/manufacturers/238-comoys-of-london-pipes-history

Saint-Claude.